7ème programme cadre de l’Union européenne

 

Bénéfices sur le plan économique et industriel

 

Le tissu industriel suisse sert de base indispensable au secteur des services.  Il est aussi responsable d’une part essentielle des exportations suisses, dont une forte proportion vont vers l’Union Européenne.  A part quelques multinationales, le tissu industriel suisse est composé de petites et moyennes entreprises (PME), dont beaucoup travaillent comme sous-traitants de grandes multinationales européennes. Pour rester concurrentielles, ces PME doivent impérativement suivre de très près les besoins de leurs clients et les nouveaux développements dans lesquels ceux-ci s’engagent afin de répondre rapidement à leurs besoins et à leurs exigences par des solutions innovantes. Dans ce contexte, la participation de la Suisse au 7ème programme représente un instrument indispensable à la compétitivité des entreprises et en particulier des PME suisses.

¡ La Suisse doit participer pour intégrer ses entreprises de pointe dans les réseaux européens.  Les programmes cadres européens stimulent la qualité de la recherche. Les grandes entreprises et les PME en profitent et c’est très important pour elles.

¡ Il s’agit d’un accès pour les entreprises suisses aux idées et aux résultats des recherches d’un vaste réseau d’institutions qui doit leur permettre de rester à la pointe des développements scientifiques.

¡ C’est une opportunité de mettre en évidence sur le plan européen les compétences des entreprises suisses.

¡ Il s’agit aussi de l’obtention de financement direct pour les industries suisses lors de leur participation aux projets de recherche européens.

 

 

 

 

 

 

 

Bénéfices sur le plan de la formation et de la recherche universitaires

 

Un réseau de recherche et de formation basé uniquement sur les entités helvétiques est beaucoup trop restreint pour couvrir tous les besoins.  Il est indispensable de s’élargir au niveau international.  La participation au 7ème programme représente un instrument indispensable à cet élargissement.

 

¡ Les écoles suisses peuvent s’intégrer au réseau universitaire international (et à l’espace de recherche européen en gestation) au travers de projets concrets de recherche et développement qui permet un accès ciblé à des informations et des connaissances stratégiques pour la recherche en Suisse. De très nombreuses coopérations amorcées dans le cadre des PCR se poursuivent après la fin des programmes.

¡ Le système universitaire suisse, en concurrence avec les autres universités européennes, est poussé à l’excellence.

¡ Le système universitaire suisse sera mis en valeur et cela lui permettra d’obtenir des fonds privés étrangers pour soutenir la recherche universitaire suisse, de recruter des meilleurs étudiants européens pour poursuivre leurs études doctorales en Suisse, d’enrichir des parcours de formation par la participation au Networks of Excellence et aux programmes focalisés sur la formation.

 

Une chose est aujourd’hui certaine, l’accord sur la coopération scientifique et technologique est aussi favorable à la Suisse que nous pouvions l’espérer. Les chercheurs suisses participent à l’espace européen de la formation et de la recherche et en tirent de nombreux bénéfices. Les échanges scientifiques et technologiques sont fondamentaux pour l’avenir de notre formation, de notre recherche et de nos entreprises. La participation des PME s’est intensifiée. L’investissement est conséquent, c’est vrai, mais les résultats sont déterminants et justifient l’effort consenti. L’Europe fait un effort considérable dans le domaine de la recherche. Elle a une réelle ambition formatrice et concurrentielle et la Suisse est aujourd’hui un partenaire sur lequel elle peut compter.

 

Les leçons du PCRD6 et activités suisses de positionnement

 

Le retour sur investissement de la participation de la Suisse au PCRD6 a généralement été considéré comme favorable. Des critiques qui méritent d’être relevées ont cependant été formulées, entre autre concernant la taille parfois difficile à gérer des programmes intégrés et la difficulté d’accès aux projets pour les PME.

 

Les informations sur le PCRD7 indiquent que ces critiques ont été entendues par l’Union Européenne qui a pris des mesures pour y remédier.  Les besoins de l’industrie devraient être mieux pris en compte au travers de la création des plateformes technologiques européennes et nationales. Les besoins des PME sont aussi pris en compte par des instruments spéciaux.

 

La valorisation ultime de cet investissement dépend cependant beaucoup de l’action proactive des industries et organismes académiques et de recherche suisses. Ils doivent s’unir pour montrer une présence forte sur le plan européen et pour disséminer en Suisse l’information sur les programmes en voie de préparation.  Il est encourageant de voir que cette action proactive est déjà largement en cours.

 

A titre d’exemple, on peut citer la mise sur pied de la plateforme technologique suisse « Manufuture-CH » qui se concentre sur tous les problèmes de sciences et technologies de la production industrielle, en particulier pour les produits à haute valeur ajoutée et fort « contenu de savoir ».  Cette plateforme, qui a été mise sur pied par un comité de volontaires de l’industrie et du monde académique, est le pendant de la plateforme européenne du même nom qui est appelée à jouer un rôle clé dans le PCRD7.

 

La délégation suisse a été choisie pour présider le groupe de travail des plateformes nationales et occupe ainsi une position d’influence.

 

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