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Gisèle Ory on 1 Fév 2010 in
Hôpitaux |
Commentaires fermés sur Interview concernant la politique hospitalière
Les hôpitaux neuchâtelois en mutation Interview de la conseillère d’Etat Gisèle Ory Parmi les dossiers brûlants, les chantiers de réformes, l’Hôpital neuchâtelois (HNe) occupe une place sensible. En charge de la santé sur le plan politique depuis 2009, la conseillère d’Etat Gisèle Ory fait bouger les choses. L’ex-conseillère aux Etats a notamment convoqué des « Etats généraux de la santé ». Elle tente de dépassionner le débat entre Haut et Bas du canton, de rassurer et de surmonter les blocages. C’est que les villes du Haut redoutent que le site hospitalier de La Chaux-de-Fonds devienne un établissement de seconde zone. Gisèle Ory répond à nos questions. Hôpital neuchâtelois fait beaucoup parler de lui. Pouvez-vous rappeler brièvement quels étaient les objectifs de la réforme hospitalière ? La création d’un établissement de droit public cantonal en 2005, Hôpital neuchâtelois (HNE), répondait à la volonté de garantir une prise en charge d’excellente qualité des patients neuchâtelois et de ramener les coûts des hôpitaux dans la moyenne suisse pour des établissements comparables. Sans avoir l’ensemble du dispositif hospitalier dans les mains, c’était mission impossible. Il s’agissait de quitter la voie régionaliste pour entrer dans une vision cantonale du système hospitalier, de supprimer les doublons inutiles et de réorganiser les hôpitaux selon une logique de complémentarité entre les sites, sans perdre de vue la notion d’équilibre régional. Il y avait un large accord pour cette réforme alors pilotée par Mme Monika Dusong. Et où en est cette réforme aujourd’hui ? Réunir les gens et piloter ce bateau d’une seule main a déjà produit des économies importantes. Tendanciellement, le coût des hôpitaux neuchâtelois se rapproche de la moyenne suisse. Des efforts énormes ont été faits et je tiens à souligner que ce n’est pas sur le dos du personnel, car en parallèle les salaires ont été améliorés et les horaires de travail ont diminué. Il reste encore un bout...