Conférence de La Haye sur le climat
Climat : l’échec de La Haye
La conférence de La Haye sur le climat s’est terminée sans qu’aucun accord n’ait pu être signé. Un échec lourd de conséquence, dont une grande partie des populations du monde paieront la facture. Et nous aussi.
L’utilisation d’énergies non renouvelables est l’une des causes les plus évidentes du réchauffement planétaire. Si nous ne prenons pas aujourd’hui de mesures efficaces, les experts prévoient que la température moyenne de l’atmosphère terrestre pourrait grimper, selon les scénarios, de 1,5 à 6 degrés dans les cent prochaines années. La fonte de la banquise et des glaciers provoquera une montée de la mer qui pourrait atteindre 50 centimètres et noyer les terres basses. Le dégel des sols glacés favorise éboulements et glissements de terrain, spécialement dans les régions de montagnes. Nous devons nous attendre à une recrudescence des catastrophes naturelles, alors que nous croyions contrôler entièrement la nature. Les conséquences sociales, économiques et écologiques pourraient être extrêmement graves
La responsabilité des pays industrialisés est lourde. Ce sont eux (c’est-à-dire nous aussi), qui utilisent le plus d’énergie et produisent le plus de gaz à effet de serre. La lutte contre le gaspillage et l’utilisation d’énergies renouvelables doit donc être pour nous un souci constant. Après l’échec des votations sur l’énergie de septembre, la Suisse table sur les actions volontaires. Cela suffira-t-il pour atteindre nos objectifs ? Jusqu’à maintenant, et malgré tous les efforts fournis, il n’a pas été possible d’enrayer la progression de notre consommation.
Aujourd’hui, les catastrophes naturelles tuent plus que la vache folle. Alors à quand l’application du principe de précaution aussi en matière de climat ?
