La politique sociale est un des domaines les plus importants de nos préoccupations, mais c’est aussi un sujet très vaste, puisqu’elle comprend tant
– les questions liées au salaire : revenu minimal, chômage et maintien en emploi, le CNIP et les ateliers d’insertion gérés par le canton, l’insertion professionnelle des jeunes avec les projets que le canton a lancés pour essayer de sortir des jeunes de l’aide sociale ;
– les question liées aux assurances sociales en général, soit l’assurance maladie et les subsides pour les personnes les plus modestes, l’assurance invalidité, l’intégration des enfants invalides à l’école, l’intégration professionnelle des personnes invalides, les institutions du domaine du handicap, les ateliers et les foyers, comme les Perce-Neige ou Alfaset, qui avec la nouvelle répartition des charges entre la Confédération et les cantons, sont maintenant du ressort du canton, les prestations complémentaires à l’AVS ou à l’AI, qui relèvent du canton,
– l’aide sociale bien sûr, qui est le dernier filet social et qui récupère ceux et celles qui n’ont plus aucune autre source de revenus. L’aide sociale est gérée par le canton et les communes. Elle a un devoir constitutionnel de venir en aide à tous ceux et toutes celles qui sont dans le besoin. Elle doit leur assurer le minimum vital. L’aide sociale a explosé ces dernières années, il faudra voir si c’est encore le cas en 2008 avec l’amélioration de la conjoncture avant la crise et les mesures qui ont été prises en faveur des jeunes.
Comme je n’ai que quelques minutes aujourd’hui, je vais me concentrer sur un volet de la politique sociale, volet qui nous tient à cœur, c’est la politique familiale.
La famille est un élément central de la politique du PS
La première conception globale de politique familiale du PS date de 1999. On avait alors constaté que sans une politique familiale soutenue, l’égalité des chances serait gravement compromise. Le PS posait alors deux questions fondamentales : comment concilier vie professionnelle et vie familiale et comment mieux cibler les mesures d’aide financière à la famille ?
Le canton a besoin d’une politique familiale.
Les statistiques de l’action sociale le confirment : avoir des enfants, c’est un risque de pauvreté. ce sont surtout des enfants, des jeunes et des familles monoparentales ou nombreuses qui doivent être aidées par l’action sociale.
Notre but :
– aucun couple ne doit renoncer à avoir des enfants pour des raisons de coûts,
– aucun enfant ne doit être élevé dans la pauvreté.
Ce que nous avons déjà réalisé
Le PS s’est impliqué de manière constante et soutenue dans la politique familiale et nous avons déjà obtenu des choses importantes !
– L’harmonisation des allocations familiales.
– Congé maternité.
– Places d’accueil extrafamiliales (il y a actuellement en cours un projet très contesté).
– Diminution des primes pour enfants et jeunes en formation à Neuchâtel
Ce qu’il nous reste à faire…
– Congé paternité.
– Augmentation des places d’accueil.
– Amélioration des allocations familiales.
– Amélioration des bourses d’études.
– Ecole à horaire continu.
Prestations complémentaires familiales
Quand la famille n’est pas en mesure d’élever ses enfants dans une certaine sécurité financière, un système de prestations complémentaires, calqué sur l’AVS, doit venir compléter le revenu familial de manière à atteindre le même niveau de revenu que les PC AVS et AI, soit environ 20% au-dessus de l’aide sociale. C’est le modèle tessinois, également étudié par le PSS.