Journée de la femme
Journée de la femme à l’ABC à La Chaux-de-Fonds
Mesdames, Messieurs,
Le 8 mars 1910, une Confédération internationale des femmes socialistes crée une journée dédiée au droit de vote féminin. En 1977, les Nations Unies font de cette journée une Journée internationale de la femme. Aujourd’hui, nous nous retrouvons pour nous rappeler de ces deux dates et pour mesurer le chemin parcouru, mais surtout pour ne pas oublier tout ce qui nous reste à faire.
Je voudrais rendre hommage à ma mère et à ma tante qui s’en sont allées récemment et à toutes les femmes de leur génération qui ont lutté pour le droit de vote féminin et pour l’égalité des droit et qui ont permis que nous connaissions aujourd’hui une situation meilleure que celle qu’elles ont vécues.
Parce qu’elles étaient toutes les deux valaisannes, elles auraient été particulièrement heureuses de savoir que la semaine passée une femme a été élue pour la première fois au gouvernement valaisan. Un bastion de la masculinité a été ébranlé !
Esther Waeber-Kalbermatten saura certainement bien faire avancer la cause des femmes, puisque c’est grâce à elle qu’un bureau de l’égalité a vu le jour en Valais et qu’elle l’a dirigé pendant plusieurs années. Je souhaite à Esther Waeber-Kalbermatten beaucoup de succès et de plaisir dans son travail.
La cause de la femme avance ! Nous sommes parfois impatientes, parce que nous voudrions que ça aille plus vite, mais nous avons de temps en temps de bonnes nouvelles.
Un succès ne doit cependant pas nous faire oublier qu’en politique aussi, l’égalité n’est pas réalisée. Les femmes représentent plus de la moitié de la population et pourtant elles n’étaient que 35% parmi les candidates au Parlement en 2007, 29% élues au Conseil national, 21% au Conseil des Etats. Il n’y en a que 26% dans les Parlements cantonaux et 20% dans les gouvernements cantonaux.
De nombreuses femmes se présentent aux élections au Grand Conseil, le 5 avril prochain. Elles auront besoin de votre soutien! Je sais déjà qu’elles pourront compter sur vous. Merci !
