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GTIH

La Chaux-de-Fonds

Théo Bregnard, Claude-André Moser, co-présidents

Communiqué de presse du groupe interpartis de soutien à l’hôpital : rapport Hôpital neuchâtelois, 13.008

 24.01.2013

Malgré le fait que la société ADVIMED n’a pas appliqué toutes les données du mandat qui lui avait été confié (elle n’a pas pris en compte l’urologie et l’ORL qui représentent 30% de l’activité stationnaire chirurgicale d’HNE)  les experts arrivent à la conclusion que les plans qu’il devait analyser ont un coût équivalent. Il n’y a donc aucune objection majeure à l’application du plan du Conseil d’Etat.

Les chiffres extrapolés sur ce qui se pratique actuellement dans le canton, sont en faveur du plan du Conseil d’Etat ; pour arriver à la conclusion que les 2 scénarios sont identiques les experts attribuent un coût exagéré et irréaliste au  fait que les patients iraient à Yverdon, Bienne ou Berne plutôt qu’à La Chaux-de-Fonds ! Cela est chiffré à plusieurs millions et permet d’équilibrer les coûts hypothétiques. Ils proposent par ailleurs un plan bis avec transfert d’une partie de la médecine de Neuchâtel à La Chaux-de-Fonds. Cela créerait un déséquilibre négatif en défaveur de l’activité de Pourtalès. Ce plan bis n’a pas lieu d’être, en matière de rééquilibrage des activités des hôpitaux,  si toute la chirurgie stationnaire est concentrée.

Dans l’optique du maintien d’un accès à des soins de qualité, économiques et sûrs, conduits  en partenariat avec les hôpitaux universitaires, nous restons convaincus que le plan proposé par le Conseil d’Etat est le plus à même de répondre aux attentes de l’ensemble des citoyens de ce canton. Il  satisfait rapidement aux impératifs actuels. Avant la création d’un site unique (Où ? Quand ? Avec quels moyens ? En sacrifiant les sites secondaires) que nous ne mettrons pas en service avant de nombreuses années, c’est une solution rationnelle qui peut être rapidement mise en oeuvre. Nous restons persuadés que les concentrations proposées permettent des économies d’exploitation importantes en matière de personnels de garde dont ADVIMED n’a pas suffisamment tenu compte.

Aujourd’hui, ne serait-ce que pour des questions de lits, de salles d’opération, nous avons encore besoin de 2 hôpitaux de soins aigus dans ce canton. Les services de médecine, qui représentent la base de l’activité de nos hôpitaux, mais dont on ne parle jamais, ne peuvent pas être concentrés sur un seul site avec la chirurgie. Ce n’est pas possible sans aménagements longs et coûteux, ni à Pourtalès, ni à La Chaux-de-Fonds.

Les transferts en milieu universitaire, s’ils représentent un aspect important de la prise en charge des patients et une économie sur les équipements, ne constituent que des passages externes de courte durée qui déchargent peu la périphérie en termes d’occupation de lits pour les suites.

On ne peut pas continuer  de renvoyer lâchement les dossiers d’une législature à l’autre! Ce qui compte est d’optimiser ce dont nous disposons. Le plan du Conseil d’Etat maintient la chirurgie sur les 2 sites mais en concentrant les missions, contrairement au plan proposé par HNE qui envisage de continuer de pratiquer encore le même type d’opération sur les 2 sites. « Faire un  peu tout partout » n’est plus possible, alors qu’accueillir la population avec compétence et rapidité à proximité et à un coût raisonnable est absolument nécessaire.

Pour le Groupe de Travail Interpartis à propos d’Hôpital Neuchâtelois à La Chaux-de-Fonds

Les co-présidents, Théo Bregnard et Claude-André Moser

 

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