Politique du PSN en matière d’environnement

 

L’environnement est un des thèmes phare de cette campagne. On ne peut que s’en réjouir. La population est aujourd’hui très consciente de l’importance des enjeux dans ce domaine. Elle en est certainement plus consciente qu’un Parlement qui renâcle chaque fois qu’il faut prendre des décisions importantes en matière de protection de la nature ou de lutte contre le réchauffement climatique. On peut certainement expliquer la forte progression des Verts et l’arrivée des Verts libéraux sur la scène politique neuchâteloise de cette manière.

 

 

Le peuple est inquiet pour son avenir et les parlementaires ne prennent pas les décisions qui s’imposent. Si le Parlement sait depuis des années que les conséquences du réchauffement climatique seront particulièrement difficiles pour la Suisse, qui accuse un réchauffement supérieur et plus rapide que la moyenne et qui a de nombreux paysages alpins très sensibles au réchauffement, il tergiverse et ne prend que des demi-mesures.

 

Les socialistes et les Verts sont pour le moment les seuls qui ont affiché leur attachement à des mesures efficaces en matière de protection de la nature et du climat.

 

Nous espérons que nous pourrons compter sur un Parlement plus sensible aux questions écologiques durant la prochaine législature.

 

Il est bien connu que les femmes réfléchissent souvent à long terme en politique et sont donc en moyenne plus sensible aux questions environnementales. Elles veulent léguer à leurs enfants un monde en aussi bon état qu’elles l’ont reçu.

 

Elles veulent donc de l’air frais et de l’air pur au Parlement. Fini de tousser et d’éructer : Nous voulons des mesures efficaces pour l’environnement et en particulier pour la lutte contre le réchauffement climatique, qui doit être une priorité. Nous voulons une diminution drastique des émissions de CO2.

 

Pour cela, nous voulons une reconversion énergétique rapide, se préparer à la fin du pétrole et à l’arrivée des énergies renouvelables.

 

Nous voulons la société à 2000 watts, soit diviser par trois la consommation d’énergie et faire en sorte que les trois quarts de cette énergie soient produits par des énergies renouvelables propres. Cela signifie :

 

–       une bonne isolation des bâtiments,

–       le remplacement des chauffages mazout-gaz-électricité par des couplages chaleur-force-pompe à chaleur fonctionnant au solaire,

–       la fixation de normes d’efficacité pour les nouveaux véhicules de manière à ramener la consommation de 9l/100km à 5l/100km,

–       la fixation de normes d’efficacité pour les appareils électriques,

–       la réduction de la dépendance au pétrole par des investissements massifs  dans les nouvelles énergies renouvelables,

–       l’accroissement de la recherche dans les énergies renouvelables, de manière à rattraper le retard pris ces dernières années.

 

Il s’agira également de comparer équitablement les prix des diverses énergies et d’imputer à chaque énergie son coût réel (sans subventions étatiques cachées), raison pour laquelle j’ai demandé au Conseil fédéral de calculer de manière complète le coût de l’énergie nucléaire, une énergie que nous consommons depuis 50 ans, sans savoir ce qu’elle nous coûte, car le coût généralement publié est un coût fortement subventionné et souvent même un coût variable, qui ne comprend ni la recherche, ni les investissements, ni le démantèlement….

 

Pour le reste, il faut préserver le droit de recours des organisations de protection de l’environnement, car c’est une garantie du respect du droit, économiser le sol, éviter les nouvelles constructions hors zones à bâtir et entretenir les milieux naturels de manière à maintenir leur diversité.

 

 

 

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