Niveau des primes
Suite au refus de la Caisse maladie unique, nous devons reprendre l’initiative. Les familles sont particulièrement lésées par le système actuel de primes. Nous devons donner la priorité à une baisse des charges des familles, en particulier par la suppression des primes pour enfants et une baisse significative des primes pour les jeunes en formation.
Médecine à deux vitesses
Eviter la mise en place d’une médecine à deux vitesses : le catalogue de base doit contenir toutes les prestations nécessaires à la santé.
Pas de liberté de contracter pour les assureurs. Toutes les prestations reconnues doivent être remboursées.
Exclusion des prestations de l’assurance
L’article 64a permettant aux assureurs de suspendre le remboursement des prestations aux personnes qui ne paient pas leurs primes et leurs participations doit être supprimé.
Baisse des coûts des soins
Il faut encourager les réseaux de soins, qui permettent de faire quelques économies.
Il faut mieux contrôler le prix des médicaments, interdire la dispensation médicale et exiger le report des rabais consentis par l’industrie pharmaceutique sur le payeur (patient ou assureur)
Il faut planifier la médecine de pointe au niveau fédéral.
Nous devons mener une réflexion au niveau de la Confédération pour des primes selon le revenu ou des allègements significatifs pour les familles.
Reprendre le volet social de la caisse unique pour la suppression des primes pour les enfants.
La suppression des prestations des assurances maladie pour les personnes n’ayant pas payé leurs primes ou leurs participations pose un immense problème social. Le vide juridique est grand pour déterminer à quel moment les arriérés sont pris en compte.
Le tri des « bons risques » et l’exclusion de certaines personnes doit être vigoureusement combattu.
Nous soutenons le référendum contre la 5ème révision de l’AI.
Nous donnons la priorité au financement de l’AI, car le déficit et la dette sont préoccupants.
A l’augmentation de la TVA limitée dans le temps, que prône la droite, nous préférons une augmentation de la cotisation salariale, plus sociale.
60% des jeunes invalides touchent des prestations complémentaires, nous devons lutter contre la pauvreté qui commence à toucher fortement cette population.
Nous ne voulons pas d’augmentation de l’âge de la retraite, ni des femmes, ni des hommes.
Nous soutenons une retraite à la carte, promise lors de la 10ème révision pour faire passer l’ augmentation à 64 ans qui concernait les femmes.
L’AVS doit couvrir les besoins de base de la personne âgée donc un montant minimal digne de ce nom doit être introduit sans avoir recourt aux prestations complémentaires pour couvrir les besoins minimaux.
Maintenir le niveau des rentes du deuxième pilier en remontant le taux technique et en n’acceptant pas de nouvelle diminution du taux de conversion. La gauche favorise le renforcement de l’AVS plutôt que la prévoyance professionnelle vu que l’AVS est un modèle exemplaire d’assurance sociale.
Nous devons soutenir la stratégie nationale de lutte contre la pauvreté, qui prévoit diverses mesures destinées à aider les plus pauvres, en particulier, les familles monoparentales, les enfants et les jeunes, qui forment les catégories les plus menacées par la pauvreté : allocations familiales, fiscalité favorable aux familles, recouvrement des pensions alimentaires, amélioration des structures de prise en charge des enfants, places d’apprentissage, etc.
Une prévention large doit être mise en place : – en matière de santé
– en matière d’accompagnement des personnes en difficulté
– pour les femmes comme soutien dans les tâches quotidiennes