OUI à la TVA pour l’AVS et l’AI

L’AI est au fond du trou. 1,5 milliard de déficit. Une dette accumulée de 4,5 milliards de francs. Tout le domaine AI vit aujourd’hui sous une pression financière très pénible. Les prestations sont menacées. Il faut absolument assurer le financement à long terme de l’AI. La TVA est la meilleure solution. Une augmentation de 0,8 point est supportable pour notre économie. Elle est indispensable pour l’AI.

 

Près de 5% de la population active souffre d’un handicap en Suisse. C’est beaucoup,  pourtant c’est moins que dans bien d’autres pays européens.

 

Pourquoi y en a-t-il toujours plus?

 

Contrairement à ce qu’on entend souvent, il n’y a pas de relation directe entre le chômage et l’AI et les cas d’abus sont très rares. En fait, c’est notre société qui a changé. Les personnes handicapées vivent plus longtemps, car elles sont mieux suivies médicalement. Les structures familiales se sont modifiées et ne permettent plus toujours de garder une personne handicapée à la maison. Les maladies psychiques sont mieux acceptées et traitées. L’augmentation de la pression et des rythmes de travail favorise l’angoisse et la dépression. Les personnes handicapées, moins performantes, sont plus facilement exclues du marché du travail.

 

Le nombre de personnes âgées augmente lui aussi. Nous devons garantir le paiement de leurs rentes à long terme. Le point de TVA, prévu pour cela, ne sera débloqué que quand ce sera nécessaire, mais il faut le prévoir, pour éviter toute mauvaise surprise.

 

Consolider le premier pilier est une priorité. Un relèvement de la TVA, modéré, pour les assurances sociales, c’est la meilleure solution.

 

 

 

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