Questions au président du parti socialiste suisse

Hans-Jürg Fehr a été nommé président du PSS lors du congrès du 6 mars. Il est considéré comme un homme profondément socialiste, engagé, intelligent et pondéré. Afin de mieux faire sa connaissance, nous lui avons posé quelques questions.

 

  1. Lors du Congrès du 6 mars, on a plaidé pour une « opposition constructive ». Qu’est-ce que cela signifie pour toi ? – Cela veut dire deux choses. 1. Nous nous opposons à la droite, qui veut détruire la solidarité dans notre société (voir la onzième révision de l’AVS ou le paquet fiscal). 2. Nous ne sommes pas des « Neinsager », nous présentons toujours des solutions meilleures dans le cadre du travail parlementaire ou des votations populaires importantes.

 

  1. Quels sont les principaux défis que le PSS devra relever au cours de ces prochains mois ? – Les scrutins du 16 mai et du 26 septembre. Nous devons tout faire pour gagner ces votations cruciales. Le renforcement  de la force de frappe de notre parti et l’élaboration de projets de réforme stratégique.

 

  1. Les femmes ont perdu du terrain au Conseil fédéral. Quelle sera la stratégie du PSS pour imposer à nouveau ce thème dans l’agenda politique ? – Un des projets de réforme stratégique est l’initiation d’un troisième mouvement pour l’égalité hommes/femmes. La votation sur l’assurance maternité du 26 septembre sera la première occasion concrète d’atteindre un but important de ce mouvement. Au niveau parlementaire, le groupe a déjà réagi avec une proposition sur la répartition des sièges du conseil fédéral entre les deux sexes.

 

  1. Pourrons-nous encore à l’avenir imaginer des consensus avec les autres partis sur des points importants de notre programme ? – Ce n’est pas impossible. J’espère, par exemple, que nous pourrons trouver une solution aux problèmes de trafic dans les agglomérations, maintenant que nous avons gagné la votation sur « Avanti ». Si nous gagnons celle sur l’AVS, on pourra reparler de la flexibilisation de l’âge de retraite. Si nous gagnons sur le paquet fiscal, on pourra discuter d’une vraie politique familiale.

 

  1. Le changement de présidence sera-t-il une occasion de repenser notre programme politique de manière approfondie ? – J’ai l’intention d’initier un tel processus.

 

tabs-top

Comments are closed.