Réception des nouveaux membres du PSN

 

 

  1. Probablement vous sentez-vous proches du PS parce que vous avez des idées et que vous voulez les partager avec des personnes qui ont des idées semblables aux vôtres. Vous avez eu raison de venir au PS. Nous avons des idées, nous sommes heureux d’écouter ce que vous avez à nous dire. Ensemble, nous irons de l’avant.

 

  1. On entend souvent dire que c’est désagréable d’être dans un parti parce qu’on n’est plus libre de penser ce que l’on veut. En réalité, tous les partis qui sont dynamiques, ne sont pas figés. Il y a à tout moment une émulsion qui se fait, un débat qui reste toujours actif et les décisions qui sont prises, ne sont rien d’autre que le résultat des discussions qui ont eu lieu au sein du parti. En participant à ces discussions, en vous exprimant, vous donnez aussi une orientation au parti.

 

  1. Et si vous n’avez pas d’idées pour le moment, mais simplement une sympathie, ce n’est pas grave. Permettez-moi de vous donner une citation d’un élu vaudois, bien vaudois et bien élu…. En participant à la vie du parti, vous vous ferez très vite une idée précise de ce que vous voulez et de ce que vous ne voulez pas, vous apprendrez à connaître les dossiers et vous verrez que vous pouvez être réellement actif, mes collègues vous en diront plus tout à l’heure, je ne voudrais pas empiéter sur leurs plates-bandes. Nous vous parlerons plus en détails du programme du PS et des activités que vous pouvez avoir dans le parti.

 

  1. Peut-être avez-vous aussi de l’ambition. On donne en général à ce terme un sens négatif. Le PS a besoin aussi de gens qui sont ambitieux, qui veulent faire triompher ses idées, qui s’engagent beaucoup, qui veulent gagner des élections. Parce que c’est par nos élus que nous pouvons défendre nos idées dans les législatifs et les exécutifs. C’est donc très important que nous en ayons. Ayez donc de l’ambition pour notre parti, pour nos idées et nous les ferons avancer… Si vous en avez pour vous seulement, alors, là, vous risquez d’être déçus, car il faut souvent travailler beaucoup, sans être sûr que cela nous amènera à quelque part.
  2. Je ne résiste pas à vous donner une seconde citation : celle d’un autre élu vaudois, syndic de Morges, qui lui a de l’ambition pour sa ville et qui voit grand. Vous avez encore un terrain d’exercice dans la politique neuchâteloise et pourquoi pas européenne, si vous vous référez à sa conception de la politique.

 

  1. Cet homme là s’est sûrement engagé parce qu’il a des idées et des ambitions pour sa ville, mais il y a bien sûr beaucoup d’autres raisons de venir au PS…

 

  1. C’est qui qui m’a poussé…. Ca arrive quelquefois ! On n’est pas trop décidé, on se laisse convaincre par un ami ou un voisin. C’est un peu ce qui m’est arrivé il y a quelques années. Bien sûr je partageais totalement les idées socialistes et bien sûr, je m’intéressais vivement à la politique, ça a toujours été mon métier, mais je n’arrivais pas à me décider à faire le pas, à entrer au parti, à me présenter sur une liste. J’ai fini par dire oui à un ami qui cherchais quelqu’un pour compléter sa liste pour le Conseil général de Chézard-St-Martin. Et je ne l’ai jamais regretté, parce que tout a été passionnant : je n’ai pas siégé longtemps au Conseil général, puisque j’ai été élue au Conseil communal immédiatement. Je ne l’avais pas prévu, deux semaines avant, mais ça a été extraordinaire. J’ai réellement appris à connaître le village d’abord, le travail dans la convivialité au sein du PS et le fonctionnement d’un exécutif, avec toutes les petites anecdotes et histoires savoureuses, que je vous raconterai volontiers tout à l’heure.

 

  1. Tout cela peut faire penser que c’est très risqué de s’inscrire au PS. Un beau jour, vous vous retrouvez au Conseil des Etats…. Est-ce que vous aimez prendre des risques ? Si vous vous présentez un jour sur une liste, vous prendrez en tout cas le risque d’être élu, de travailler au  bien commun, d’apprendre beaucoup de choses, de vivre des moments très émouvants, très poignants, quelquefois tendus, quelquefois très décevants, on perd aussi parfois, mais toujours passionnants.

 

  1. Une chose est certaine, c’est que la situation actuelle ne peut pas nous laisser indifférents, si nous avons une sensibilité socialiste, que nous nous préoccupons du partage des richesses, de la justice, de la démocratie et du respect de tous les citoyens. Ce rat vous rappelle sans doute quelque chose. Il doit nous rappeler au moins que la démocratie n’est jamais un acquis, qu’elle se reconquiert tous les jours par notre travail et notre engagement. Si nous laissons faire les autres, nous pourrions nous retrouver un jour dans une situation où nous ne voudrions pas être. L’histoire nous a déjà souvent démontré que le glissement n’est pas loin, l’affaire du rat rouge nous a rappelé que nous ne sommes pas si loin des années les plus sombres qui ont précédé la dernière guerre. Quand on ne fait pas de politique, on fait de la politique, mais pas celle qu’on veut, on laisse faire.

 

  1. La politique, c’est aussi tout naturel, c’est ce que nous vivons tous les jours et qui nous touche dans notre vie de tous les jours

 

  1.  Si vous voulez cherchez des citations de personnalités politiques romandes, je vous recommande vivement le site « ladistinction.ch », dont j’ai tiré ces diverses citations devenues les perles de la politique suisse. Ce sont tous des gagnants du prix Champignac. C’est mon ambition à moi, de recevoir ce prix, mais je n’y suis pas encore parvenue. Je m’y efforce. Je partagerais cet honneur avec quelques conseillers fédéraux et même l’ancienne présidente de notre parti, Christiane Brunner, qui a remporté la victoire grâce à cette citation…

 

 

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