Fin de l’année de présidence du Grand Conseil

Madame et Messieurs les Conseillers d’Etat,

Chers Collègues,

Mesdames et Messieurs,

 

Me voici déjà à la fin de mon année de présidence. Une année qui m’a paru terriblement courte… Courte parce qu’entre les séances de préparation du Grand Conseil, les sessions et les manifestations presque quotidiennes, je n’ai pas vu le temps passer.

 

Au terme de cette année, je tiens à dire le plaisir que j’ai eu à présider nos séances et à vous retrouver chaque mois, mais aussi à représenter notre conseil et à vivre tant d’événements sympathiques.

 

La fête du 30 mai 2006 reste gravée dans mon coeur et je me rappelle avec émotion les chants des enfants, les prestations de la fanfare et les discours du Musée d’horlogerie, ainsi que l’accueil extraordinaire, en musique et sous la grêle, devant le conservatoire. Je voudrais encore remercier ceux et celles qui ont préparé cette fête et qui y ont participé. Ils m’ont permis de prendre un bon départ dans cette année présidentielle.

119 représentations, 34 discours, ce qui se situe tout à fait dans la moyenne d’un président de Grand Conseil neuchâtelois, des inaugurations, des vernissages, des remises de diplômes, des assemblées générales, des réceptions, quelques spectacles, quelques concerts. Bien sûr, je n’ai pas pu aller partout, car il y a des jours, où il y a trois ou quatre manifestations simultanées et il faut choisir. C’est toujours un crève-coeur de ne pouvoir aller partout. Le canton est très vivant. Ses associations le sont aussi. C’est un vrai plaisir de voir tant de conviction, tant de générosité, tant d’énergie dépensée pour la culture,  pour le sport ou pour le bien commun. Les associations, c’est l’essence même de notre canton.

 

Aller à la rencontre des gens, être à l’écoute, garder le contact, être présente lors des manifestations organisées par les associations, reconnaître l’importance et la qualité de leur travail, pouvoir les en remercier, assister à des assemblées, des présentations, des discours, apprendre beaucoup dans les domaines les plus variés, sentir l’atmosphère de notre canton, sentir battre son coeur, c’est tout cela que j’ai vécu pendant cette année et je souhaite à mon successeur de pouvoir le vivre aussi intensément.

 

Du point de vue de nos débats, le fait le plus marquant de cette année, c’est sans doute que nous avons, pour la première fois depuis de nombreuses années, réussi à juguler le déficit chronique de notre canton. Nous sommes sortis des chiffres rouges. Le chemin à été difficile. Il a fallu bien du temps et des discussions pour boucler les budgets 2006, comme 2007 d’ailleurs. Le Conseil d’Etat et le Grand Conseil ont travaillé avec rigueur et des résultats ont été obtenus. Nous avons pu adopter des comptes 2006 enfin positifs.

 

Cependant, nous avons demandé à notre population des sacrifices importants et nous ne l’avons pas fait le coeur léger. Notre conseil peut être reconnaissant envers toutes celles et tous ceux, qui ont participé à cette amélioration. Je pense tout d’abord aux plus modestes, à ceux et à celles qui ont vu leur disponible baisser encore, mais qui ont joué le jeu et se sont efforcés de payer leurs impôts à temps. Je pense aussi aux employés de l’Etat, à qui des efforts financiers ont été demandés et qui ont continué à servir notre canton de manière très professionnelle, malgré une fréquente surcharge de travail. Je pense bien sûr aussi aux entreprises, qui se portent mieux, et qui participent à l’effort commun. Qu’ils soient tous et toutes remerciés.

 

Il est temps cependant d’en arriver à la conclusion.

 

Je voudrais tout d’abord remercier notre chancelier, dont l’appui est aussi discret qu’efficace et à qui je voudrais remettre une bouteille… de Neuchâtel, cela va de soi.

 

Je tiens à remercier Mesdames Pug et Viglino du service du Grand Conseil. Mesdames, permettez-moi de déroger à la tradition du bouquet. J’ai choisi de vous offrir cette année, mes fleurs préférées, des orchidées… Elles dureront un peu plus longtemps que des fleurs coupées, du moins je l’espère.

 

Je remercie aussi les huissiers pour leur disponibilité et leur gentillesse jamais prise en défaut.

 

Je tiens aussi à vous remercier, vous tous et toutes, pour la bonne teneur des débats pendant cette année. Même si le ton est quelquefois un peu monté, le débat a gardé la dignité qui convient à cette enceinte.

 

Il est temps cependant pour moi de quitter le perchoir. Comme tout grand tétras qui se respecte, je l’ai apprécié. Il n’avait sans doute pas la majesté des grands sapins de nos pâturages boisés, mais il avait certainement plus de confort ! Je rejoins le sous-bois et je cède aujourd’hui ce perchoir à un autre oiseau, plus vert encore. Cette année la mode est au vert ! Neuchâtel verdit tant à la présidence du Grand Conseil que du Conseil d’Etat. Cela nous annonce une année pleine de nature et je m’en réjouis !

 

La vedette du jour, c’est mon successeur. Pour lui, bien sûr, j’ai prévu le cadeau indispensable. Il a failli ne pas être prêt à temps. Bien que je l’aie commandé en février déjà, j’ai dû aller le chercher moi-même samedi.  L’important cependant, c’est qu’elle soit là ! La voilà ! Elle a un ton légèrement moins grave que la précédente. Elle est à peine plus légère. Que cela augure bien de nos futurs débats !

 

Avec tous mes vœux, Cher Patrick, pour que ton année présidentielle soit heureuse et que tout se déroule bien  pour la République de Neuchâtel, comme pour toi !

 

Je vous remercie de votre attention et j’invite le nouveau bureau à prendre place.

 

(Le nouveau bureau prend place.)

 

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