Sept questions à…
Gisèle Ory
Conseillère aux Etats PS (NE)
Qu’avez-vous appris à l’école pour la vie?
L’école nous inculque tant de choses importantes qu’on ne peut en faire le tour en quelques phrases. Des connaissances bien sûr, mais ce n’est peut-être pas le principal. L’école éveille la curiosité et nous apprend à chercher nous-mêmes des réponses à nos questions. Elle nous apprend le plaisir de travailler et de découvrir, la persévérance et l’amour des choses bien faites. C’est aussi un apprentissage de la vie, une expérience d’entraide et d’amitié.
Qu’est-ce qui vous fascine dans la politique?
La possibilité de faire avancer les idées auxquelles on tient et de mener des projets utiles à tous. C’est aussi le creuset dans lequel se fondent les aspirations d’une population et duquel doivent sortir les conditions qui permettent à tous et toutes de vivre ensemble en bonne entente.
Le célèbre Röstigraben est-il un mythe ou une réalité?
C’est une réalité. Bien sûr, le Röstigraben n’est pas infranchissable. Nombreux sont les Alémaniques ou les Romands qui vivent dans l’autre partie de la Suisse et qui contribuent ainsi à la fusion des idées. Cependant, pour avoir moi aussi vécu une dizaine d’années à Berne et Zürich, je peux dire que les sensibilités et les priorités ne sont pas toujours les mêmes.
A quelle question souhaiteriez-vous avoir une réponse?
Quelles structures politiques pourraient-elles nous permettre de garantir un avenir sans guerre à l’ensemble de l’humanité ?
Pouvez-vous vous représenter un monde sans l’Internet?
Non. Internet est un merveilleux moyen de communication instantané entre tous les peuples de la planète et c’est en même temps une fabuleuse source de renseignements, la plus grande bibliothèque jamais créée.
Quelle est votre plus grande qualité?
J’oublie très vite tout ce qui est négatif et je rebondis.
Et votre plus gros défaut?
La gourmandise certainement !
