Interview pour le journal L’Emilie

 

Les questions :

 

1)- Il manque plusieurs dizaines de milliers de places de crèche en Suisse, quelles mesures envisagez-vous, au niveau fédéral, pour que cet état de fait évolue?

 

La Confédération soutient financièrement la création de places d’accueil extrafamilial dans le cadre d’un programme d’impulsion limité dans le temps. 13400 places ont été créées en quatre ans. Lors de la session de Flims, nous avons lancé un nouveau programme pour la période 2007 à 2011. Il s’agira d’en faire le bilan, de le  reconduire et de l’amplifier si nécessaire.

 

2)- Quelles sont les mesures qui devraient être prises pour que les différences salariales entre hommes et femmes (env. 20%) diminuent significativement.

 

3)- Allez-vous vous battre pour qu’un congé-paternité digne de ce nom soit instauré au niveau fédéral? Avec quels arguments? Si non pourquoi?

 

Oui, c’est important. Le père doit pouvoir vivre pleinement ces instants exceptionnels, apprendre à connaître son enfant, nouer des liens avec lui, soutenir la jeune maman et s’occuper des autres enfants. De nombreuses conventions collectives de travail le prévoient d’ailleurs déjà.

 

4)- Que pensez-vous pouvoir encore faire contre la violence conjugale?

 

5)- Il existe un grand manque d’infrastructures dans le domaine de la prise en charge des enfants, particulièrement en bas âge, et des personnes âgées et/ou dépendantes. A cela s’ajoute que le partage du travail domestique entre femmes et hommes reste pour le moins problématique. Dans ce contexte, de nombreuses femmes sans statut légal travaillent dans le secteur de l’économie domestique. Quels droits pensez-vous accorder à ces personnes qui accomplissent des tâches indispensables au bon fonctionnement de la société?

 

6)- Quelles sont les mesures que vous préconisez pour améliorer le quotidien des femmes et permettre plus d’égalité entre les sexes?

 

7)- Les membres du réseau suisse des associations oeuvrant dans le domaine de la prostitution (PROCORE) estiment que la prévention contre les violences dans ce milieu passe par la reconnaissance des droits fondamentaux des personnes travailleuses du sexe. Cette approche « par les droits » est opposée à la criminalisation et à l’interdiction de la prostitution.

Elle considère que le travail du sexe doit pouvoir s’exercer de manière autonome et sans stigmatisation. La répression de tout sexe tarifé crée un terrain favorable aux abus et à la prostitution forcée.

Qu’en pensez-vous

 

 

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