Recherche sans OGM

L’initiative contre le génie génétique dans l’agriculture a eu un succès certain. La campagne qui a précédé le vote a montré que, la population est aussi préoccupée de sa propre santé que des effets des OGM sur la nature et les autres plantes cultivées ou sauvages.

 

Le génie génétique est une science nouvelle, peut-être prometteuse. Cependant, ce n’est pas la seule technique qui soit prometteuse, et ce n’est certainement pas la plus prometteuse dans le domaine de l’agriculture et de l’alimentation. L’agriculture suisse a pris un virage important depuis plus de 10 ans, et ce virage, ce n’est pas celui de la super-productivité, des grandes surfaces à l’américaine, ou l’on cultive des plantes au prix le plus bas et sans ménager les interventions chimiques, mais c’est celui de la qualité, du goût et des produits du terroir, c’est celui d’une agriculture proche de la nature.

 

La plupart des agriculteurs produisent aujourd’hui selon les méthodes de la production intégrée ou biologique. Proche de la nature, cela ne signifie pas que ce soit facile et qu’il suffise de laisser pousser les plantes. Non, au contraire, intervenir au bon moment et de la bonne manière, c’est parfois difficile, parfois moins efficace, parfois plus cher.

 

Il est donc important, pour répondre aux besoins de cette nouvelle agriculture, de développer la recherche dans ces domaines novateurs. Nous avons plusieurs stations de recherches. Nous pouvons les encourager à présenter des projets. Il y a beaucoup à faire pour améliorer les connaissances en matière de lutte biologique et intégrée, pour accroître l’efficacité ou faire diminuer les prix.

 

L’avenir est aux cultures intégrées et biologiques, parce qu’elles ménagent la santé des agriculteurs, des consommateurs, des plantes, de l’eau et de l’air.

 

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