TransRUN

Le RUN, réseau urbain neuchâtelois est reconnu par la Confédération comme l’un des 25 projets modèles de Suisse. Le RUN est largement soutenu par la population neuchâteloise et ses autorités. Le Grand Conseil l’a adopté dans le cadre de sa conception directrice de l’aménagement du territoire. Les citoyens en ont également débattu lors de trois journées de discussion en 2004.

 

Ce projet a pour but de relier les villes du canton de Neuchâtel, qui sont très proches en kilomètres et de n’en faire plus qu’une seule grande agglomération. Le RUN est donc indissociable du Transrun, c’est-à-dire, d’une liaison rapide entre les trois villes du canton.

 

Le développement économique, social et culturel de l’Europe se fait de plus en plus au niveau de grandes régions. Notre agglomération neuchâteloise peut jouer ce rôle de pôle urbain, pour autant qu’elle ne forme qu’une seule entité, c’est-à-dire, qu’elle soit unifiée par des moyens de transport performants. Or les nôtres ne le sont pas autant qu’il le faudrait. Si la liaison routière Neuchâtel – La Chaux-de-Fonds s’est améliorée ces dernières années, ce n’est pas le cas de la liaison ferroviaire, qui ne correspond plus aux besoins de la population.

 

Ce projet est encore plus urgent, dès lors que nous voulons conserver une certaine activité dans l’ensemble du canton et maintenir à La Chaux-de-Fonds et au Locle des activités industrielles de pointe, des pôles de recherche, des centres scolaires de haut niveau, HES et HEP, et une vie culturelle susceptible d’attirer des décideurs.

 

La création d’un RER neuchâtelois va dans le sens du développement durable et d’un rééquilibrage des transports entre le rail et la route. Le potentiel de récupération de clientèle est relativement important. Avec une bonne liaison, le rail pourrait prétendre à 25% de part de marché, alors qu’il n’en a que 10% aujourd’hui.

 

Le rapport coût – avantages du Transrun est extrêmement intéressant. C’est probablement le seul projet ferroviaire actuel qui permet de diviser par deux le temps de parcours sur une ligne reliant deux entités urbaines comptant plus de 120’000 habitants, de doubler la cadence et de multiplier par 5 la fréquentation. Cela permettrait de faire passer un train tous les quarts d’heure sans augmenter les frais d’exploitation.

 

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