Travail et handicap

De nombreuses personnes atteintes dans leur santé ou handicapées aimeraient travailler. Vivre d’un salaire, c’est vivre plus confortablement que d’une rente AI. Se passionner pour un métier, c’est aussi se rendre utile, se réaliser et s’intégrer socialement. Encore faut-il que ces personnes puissent le faire. Jusqu’à maintenant, les employeurs n’ont pas joué le jeu. Bien au contraire. Les exigences de compétences,  de rentabilité et de résistance vont en augmentant, faisant peser sur les employés une pression toujours plus difficile à supporter. Toute personne en difficulté est rapidement licenciée.

 

La cinquième révision met l’accent sur l’insertion professionnelle. Cependant, si elle va très loin dans l’incitation des personnes atteintes dans leur santé à travailler, aucune contrainte ne pèse sur les employeurs. En réalité, la droite veut surtout punir les personnes atteintes dans leur santé, qu’elle soupçonne systématiquement de profiter du système, mais elle ne se donne pas les moyens de leur proposer réellement du travail.

 

Ce dont nous avons besoin : des outils de soutien en entreprise pour les employés fragilisés, l’obligation de les garder et d’entrer dans une démarche d’insertion ou de réinsertion pour un temps défini, des mesures d’aide et des incitations financières intéressantes pour les employeurs, des entreprises de transition, pour entourer les personnes handicapées et les préparer à leur retour sur le marché du travail.

 

Et là, nous pourrons relever ce défi !

 

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