Article constitutionnel sur la politique familiale

Nous parlons souvent de la famille, mais pourtant, nous n’avons pas une véritable politique familiale au niveau fédéral et pourtant, nous en avons besoin.

–      Nous avons besoin d’une société équilibrée en ce qui concerne la pyramide des âges, tant parce que nous devons assurer la relève pour notre économie, que parce que nous devons aussi assurer la pérennité d’institutions sociales comme l’AVS. D’une manière générale, une société avec une pyramide des âges variée est aussi plus dynamique.

 

–      Or la natalité recule continuellement dans notre pays et le renouvellement de la population n’est plus assuré depuis longtemps que par les femmes étrangères, qui ont un peu plus d’enfants que les Suissesses, et par l’immigration. S’il est vrai que l’immigration peut pallier partiellement notre déficit démographique, nous ne pouvons néanmoins pas compter uniquement là-dessus.

 

–      Le fait d’avoir des enfants n’est plus très attractif, il faut bien le constater. Selon l’OFS, les jeunes renoncent à avoir des enfants pour deux raisons essentielles : l’impossibilité de concilier vie professionnelle et vie familiale et le coût de l’éducation,

 

–      Les statistiques de l’action sociale le confirment : avoir des enfants, c’est un risque de pauvreté. ce sont surtout des enfants, des jeunes et des familles monoparentales ou nombreuses qui doivent être aidées par l’action sociale.

 

J’approuve donc  fondamentalement l’idée d’élaborer un article constitutionnel sur la politique familiale, qui comprenne les différents aspects de cette question.

 

–      Aspects financiers, tels que les allocations familiales, les allègements fiscaux pour les familles ou les primes maladie réduites pour les enfants et les jeunes en formation, les bourses d’études ou les prestations complémentaires familiales.

–      Aspects organisationnels permettant de concilier vie familiale et vie professionnelle, comme les congés maternité et paternité, les places d’accueil de la petite enfance, les écoles à horaires continus.

Nous en avons parlé souvent. Il y a eu plusieurs interventions parlementaires dans ce domaine. Il me paraît utile d’améliorer nos outils, parce que nous voyons bien que nous avons là un champ important à travailler.

 

Personne ne nie jamais l’importance de la famille pour l’épanouissement et l’éducation des enfants, mais aussi pour le développement des individus en général, comme réseau de solidarité aussi, qui permet à l’Etat de se décharger de nombreuses tâches sociales, et puis finalement comme cellule de base qui assure aussi la stabilité de la société dans son ensemble.

 

Je pense que nous devons aller un peu plus loin dans notre réflexion et étudier de manière approfondie comment nous pouvons favoriser la stabilité de la famille et de ses différents modèles, parce qu’aujourd’hui la famille est diverse, mais elle joue toujours les mêmes rôles.

 

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