Choisissons d’agir!

081121 03Pourquoi une candidature au Conseil d’Etat ?

Si j’ai accepté de relever ce défi, c’est que je crois en notre canton. Neuchâtel a un potentiel réel. Nous ne devons pas oublier qu’il a été un canton florissant, très innovateur à la grande époque de l’horlogerie. Ce potentiel nous l’avons encore et nous pouvons retrouver une meilleure place en Suisse.

Faire face aux difficultés…

Cependant, il ne faut pas nous cacher non plus que les quatre années à venir ne seront pas faciles. Durant la présente législature, nous avons pu maîtriser les dépenses et amortir une partie de notre dette, au prix d’une discipline de fer et de sacrifices considérables. La situation n’est cependant pas encore rétablie. Nous devrons continuer notre effort, parce que nous sommes face à des menaces inquiétantes, en particulier, la crise financière. Les experts s’accordent à dire qu’à cette crise va succéder une récession. Or nous savons que notre industrie, et en particulier l’horlogerie, sont sensibles à la conjoncture. Il y aura encore des exercices budgétaires difficiles. Ce sont des défis que nous tenterons de relever ensemble. Ayons le courage de nous y confronter. Choisissons d’agir !

Rechercher un juste équilibre entre les diverses parties du canton…

Dans une situation aussi délicate, il est important de travailler main dans la main entre les diverses parties du canton et en particulier entre le haut et le bas. Etablir un équilibre entre des régions aussi différentes n’est de loin pas facile, je le sais, mais il faudra soutenir  les projets du haut du canton et des vallées pour que toutes les régions puissent se développer harmonieusement et ne pas prendre de retard.

 

Vu l’importance des transports dans ce contexte, il faudra mettre toute notre énergie dans la construction et le financement du Transrun. Mais il ne faut pas oublier l’ensemble du réseau, en direction de l’Arc lémanique, mais aussi du Jura et de Besançon. Nous sommes au coeur de l’Arc jurassien et si nous voulons jouer notre rôle de pôle régional, nous devons améliorer l’accès à nos centres urbains.

 

Rechercher l’équilibre entre les différentes populations de notre canton…

 

Le maître mot pour le social: intégration. Intégrer les jeunes, donner à tous les moyens d’apprendre un métier et de l’exercer. Intégrer les personnes handicapées dans les écoles, la formation et la vie professionnelle. Donner à chacune une place et ne laisser personne au bord de la route. Intégrer les étrangers aussi et leur donner l’envie de participer à la vie associative et politique. Lutter contre l’inégalité des chances.

 

Mettre l’accent sur la politique familiale. Le fait d’avoir des enfants est aujourd’hui l’un des principaux risques de pauvreté. Il faut continuer d’améliorer les allocations familiales et la prise en charge de la petite enfance et étudier la question des prestations complémentaires familiales.

 

Innover !

 

En ce qui concerne la formation, nous avons aussi un excellent potentiel, avec l’université, l’arrivée de l’EPFL à Neuchâtel, une HES, des possibilités de formations qui correspondent bien à l’histoire de la région et à ses besoins. Nous devons trouver notre place dans le paysage suisse des hautes écoles, qui vit actuellement un bouleversement. Trouver notre place dans la HES-SO et nous savons qu’il y aura à négocier pour conserver notre pouvoir de décision et notre spécificité.

 

Il faudra poursuivre la réflexion qui a été lancée dans le domaine des fusions de communes. Celles-ci ont, entre autres, l’avantage de faciliter la réflexion sur l’utilisation du territoire, de permettre une planification globale et une rationalisation  des diverses zones.

 

Développer nos parcs naturels régionaux, comme un nouveau modèle d’intégration de l’économie et de l’écologie.

 

Il est impossible de citer tous les projets qu’il faudra lancer ou poursuivre dans notre canton. Ce sera certainement un exercice passionnant à faire avec vous !

 

Gisèle Ory

08.12.2008

 

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