Le Conseil fédéral est prié d’élaborer un projet d’allocation journalière de présence parentale.en cas de maladie ou d’accident grave touchant un enfant.
Développement
Dans la plupart des jeunes familles actuelles, les deux parents exercent une activité professionnelle à l’extérieur. Lorsqu’une maladie très grave ou un accident touche l’un des enfants, la famille se trouve dans une situation inextricable. L’enfant, hospitalisé ou en convalescence à la maison, mais encore gravement atteint, a besoin d’une présence constante. L’organisation de la vie familiale et professionnelle devient alors très difficile. Assurer une présence à plein temps est compliqué quand il faut chercher une personne extérieure à la famille. Dans ces conditions, il arrive très souvent que l’un des parents abandonne son emploi pour accompagner son enfant. Or dans de nombreuses familles, le revenu des deux parents est indispensable. En outre, le parent qui renonce à son emploi peut avoir quelques difficultés à réintégrer la vie professionnelle par la suite. En tout cas, les questions financières et organisationnelles viennent s’ajouter aux soucis déjà terribles que doivent affronter les parents et mettent la famille en péril.
Certains pays européens ont mis en place un système de congé ressemblant au congé sabbatique et d’allocations familiales pour permettre d’assurer la présence d’un parent auprès de l’enfant malade, dans les quelques semaines ou les quelques mois, qui sont les plus nécessaires. Le parent qui décide de se consacrer à son enfant est maintenu dans son emploi et reçoit une indemnité journalière à la place de son salaire.