Emploi, recherche et innovation

Congrès électoral du PSN

La crise financière nous oblige à réfléchir à notre avenir et à le préparer avec plus de dynamisme encore que jusqu’à maintenant. Nous voulons du travail pour toutes et tous. Nous voulons des entreprises qui continuent de créer des emplois. Choisissons d’agir pour la recherche, l’innovation, le transfert des technologies des hautes écoles à l’industrie ! Faisons-le dans une perspective d’avenir, celle du développement durable.

Nous le savons bien : notre seule ressource naturelle, c’est la matière grise, c’est-à-dire notre cerveau. « Pas de pétrole », comme on disait lors de la première crise énergétique, « mais des idées ! » C’est vrai pour la Suisse, c’est encore plus vrai pour Neuchâtel.

Neuchâtel, un canton innovateur

L’horlogerie neuchâteloise a acquis ses lettres de noblesse grâce au savoir-faire de nos ingénieurs, aux grandes complications qu’ils ont su créer et au fameux observatoire chronométrique.

Nous continuons aujourd’hui à être parmi les plus innovateurs, mais nous ne pouvons pas nous reposer sur nos lauriers. Depuis la crise horlogère des années 70-80, nous savons que nous devons aussi constamment nous réinventer et surtout, nous diversifier. Nous le faisons déjà. En particulier dans un domaine phare des années prochaines et du développement durable : l’énergie. Neuchâtel s’impose peu à peu par ses recherches dans les secteurs du photovoltaïque et de la géothermie.

Des emplois pour demain

Les découvertes que nous faisons aujourd’hui, ce sont les emplois de demain. C’est pourquoi nous devons investir dans nos hautes écoles, dans notre université, dans notre HES et dans nos instituts de recherche et de développement.

C’est grâce à la recherche fondamentale, que nous faisons des avancées déterminantes. C’est grâce à la recherche appliquée, que nous pouvons mettre au point les objets et les techniques du futur. C’est grâce à nos incubateurs, au CSEM, à Néode, que ces découvertes scientifiques sont transformées en produits industriels que nous pourrons vendre demain.

Des formations solides à tous les niveaux

Favorisons la formation, car pour chercher, pour développer, pour créer des entreprises et des emplois, nous avons besoin de techniciens et d’économistes bien formés. S’engager pour l’emploi, c’est s’engager aussi pour la formation.

Nous voulons développer les apprentissages et la formation duale, parce que nous le faisons depuis des années, avec bonheur, et que nous avons besoin de ces jeunes spécialistes bien formés.

Nous voulons avoir dans notre canton des formations de techniciens HES, parce que nous avons besoin de leurs compétences. Nos écoles d’ingénieurs doivent rester proches de l’industrie et travailler en synergie avec elle. C’est important pour le transfert de savoirs et le dynamisme de l’économie. On ne peut accepter une centralisation à outrance des HES. La HE-Arc doit trouver sa place dans la Haute école spécialisée de Suisse occidentale et la défendre.

Nous voulons avoir dans notre canton une formation de pointe, nous voulons même la consolider et l’étendre. C’est ce que nous faisons en relation avec la décentralisation de l’EPFL à Neuchâtel ou avec la création de nouvelles chaires universitaires en géothermie.

Nous préparerons ainsi notre avenir. Nous continuerons de créer des entreprises de pointe et nous assurerons les emplois de demain… malgré la crise.

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