Emploi, recherche et innovation

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La crise financière a un effet direct : c’est de nous obliger à réfléchir à notre avenir et à le préparer avec plus de dynamisme encore que jusqu’à maintenant. Nous voulons assurer des emplois dans notre canton. Nous voulons par conséquent des entreprises d’avenir, solides, qui créent de nouveaux emplois. Nous voulons nous engager pour l’emploi. Alors que faut-il faire ? Choisissons d’agir pour la recherche, l’innovation, le transfert des technologies des hautes écoles à l’industrie. Faisons-le dans une perspective d’avenir, celle du développement durable.

Nous le savons tous : notre seule ressource naturelle, c’est la matière grise, c’est-à-dire notre cerveau. Pas de pétrole, comme on disait en 1973, lors de la première crise du pétrole, mais des idées ! C’est vrai pour la Suisse, c’est encore plus vrai pour le canton de Neuchâtel. Notre industrie se fonde depuis des siècles sur la haute technologie.

L’horlogerie neuchâteloise a acquis ses lettres de noblesse grâce à son savoir-faire, à ses grandes complications et à son observatoire chronométrique.

Nous continuons aujourd’hui à être parmi les plus innovateurs, mais nous ne pouvons pas nous reposer sur nos lauriers. Nous continuerons, bien sûr, de construire de nouvelles grandes complications, mais depuis la crise horlogère des années 70-80, nous avons appris que nous devons aussi constamment nous réinventer et surtout, nous diversifier.

Nous le faisons déjà. En particulier dans un domaine phare des années prochaines et du développement durable : l’énergie. Neuchâtel est en passe de se faire un nom dans le domaine des énergies de demain, avec le photovoltaïque et la géothermie. Nous en avons l’ambition, nous pouvons le faire.

Les découvertes que nous faisons aujourd’hui, ce seront les emplois de demain. C’est pourquoi nous devons investir particulièrement dans nos hautes écoles, dans notre université, dans notre HES et dans nos instituts de recherche et de développement.

C’est grâce à la recherche fondamentale, essentiellement universitaire, que nous ferons des avancées déterminantes et que nous resterons à la pointe de ce qui se fait aujourd’hui. C’est grâce à la recherche appliquée, développée partiellement par l’université et par la haute école spécialisée que nous pourrons mettre au point les objets et les techniques de demain. C’est grâce à nos incubateurs, au CSEM, à Néode, que ces produits scientifiques seront transformés en produits industriels que nous pourrons vendre demain.

Finalement, favorisons la formation, car pour chercher, pour développer, pour créer des entreprises et des emplois, nous avons besoin de techniciens et d’économistes bien formés.

S’engager pour l’emploi, c’est s’engager aussi pour la formation.

Nous voulons garder dans notre canton une formation de pointe, universitaire et nous voulons même la consolider et l’étendre. Nous en avons extrêmement besoin pour la recherche. C’est ce que nous allons faire en relation avec la décentralisation de l’EPFL à Neuchâtel. C’est ce que nous faisons avec les nouvelles chaires en géothermie.

Nous voulons garder dans notre canton des formations de techniciens HES, parce que nous avons aussi particulièrement besoin de leurs compétences. Nos écoles d’ingénieurs doivent se trouver en synergie avec l’industrie de notre canton. Cette synergie est très importante pour le dynamisme de notre économie. On ne peut accepter une centralisation à outrance des HES. Nous devrons donc trouver notre place dans le paysage suisse et romand des hautes écoles spécialisées et la défendre.

Nous voulons développer les apprentissages et la formation duale, parce que nous le faisons depuis des années, avec bonheur, et que cette formation répond à un besoin de notre marché du travail.

En faisant tout cela,  nous préparons notre avenir. Nous continuerons de créer des entreprises de pointe, et nous assurerons les emplois de demain.

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