Inauguration de l’éco-quartier Les Murmures à L’Aubier

Inauguration de l’éco-quartier Les Murmures à L’Aubier

Montézillon, le 26 septembre 2009

Mesdames et Messieurs les représentants des autorités communales,

Mesdames et Messieurs les concepteurs, les responsables et les habitants des Murmures,

Mesdames et Messieurs,

J’assiste aujourd’hui à la réalisation d’un rêve ! Un rêve que beaucoup de collègues chefs de la santé et des affaires sociales d’autres cantons m’envieraient d’ailleurs, j’en suis certains.

En effet, à lui seul, l’éco-quartier Les Murmures englobe toutes les valeurs que je défends au quotidien dans ma fonction de cheffe de département, mais qui sont aussi le fondement même de mon engagement politique.

Grâce à tous les services concrets qu’ils offrent, sur un site unique, Les Murmures prennent soin non seulement de la santé du corps et de l’esprit, mais surtout, ils permettent la création et le renforcement des liens entre ses habitants, ainsi qu’une plus grande solidarité entre les différentes générations.

C’est au travers de ce genre de relations humaines fraternelles, faites de respect, de partage et d’empathie, que nous assurons un avenir durable à notre société, aux jeunes pousses d’aujourd’hui et à celles en devenir, car, comme le biologiste et écrivain français Albert Jacquard, je suis convaincue que « désormais, la solidarité la plus nécessaire est celle de l’ensemble des habitants de la Terre ».

Depuis une année, date de l’ouverture de l’éco-quartier, tous les appartements sont loués et cela sans publicité ! C’est là la preuve d’un réel besoin, d’une recherche de liens authentiques et durables entre personnes – vous, Mesdames et Messieurs les habitants des Murmures – dont les fondements de vie sont précisément la solidarité et le partage, mais aussi une qualité de vie saine, en harmonie avec la nature qui vous entoure, avec la terre qui vous nourrit.

Aux yeux de certains, cette philosophie peut paraître utopique, irréaliste, voire même aberrante et pourtant ! Les maisons que nous inaugurons aujourd’hui sont la preuve qu’une telle philosophie de vie est réalisable, vivable et qu’elle a toute sa place et sa raison d’être dans notre société d’aujourd’hui.

Je tiens à rendre hommage et à féliciter toute l’équipe de L’Aubier pour son dynamisme. Les graines que ses concepteurs ont plantées il y a 30 ans ont germé, elles ont mûri et elles ont donné de magnifiques fruits, comme le quartier des Murmures.

Mesdames et Messieurs, vous en êtes la preuve : le terreau neuchâtelois est fertile en belles et nobles idées. Il est riche en esprits créatifs et innovateurs. C’est ce qui fait la force de notre société. C’est là qu’elle puise son énergie et c’est ce qui l’aidera à affronter les nouveaux défis qui l’attendent, notamment en cette période de disette financière.

Oui, j’en suis bien consciente. Des projets tels que celui que nous inaugurons aujourd’hui sont le fruit d’un dur labeur, porté par des hommes et des femmes aux convictions profondes, qui ne reculent devant aucun obstacle pour réaliser leur objectif, pour vivre selon leur philosophie. Il vous a fallu beaucoup d’abnégation, quelques nuits blanches et une bonne dose de fortifiant – naturel, faut-il le préciser – pour y parvenir. Mesdames et Messieurs les responsables de L’Aubier, Mesdames et Messieurs les amis de L’Aubier, soyez-en ici sincèrement félicités.

Dans l’accomplissement, vous n’êtes pas seuls. Il est de notre devoir, à nous autorités politiques, de retrousser nos manches et d’empoigner bêche et râteau pour ameublir cet environnement fécond.

A nous de vous offrir, Mesdames et Messieurs les jardiniers du pays de Neuchâtel, les conditions optimales pour une maturité harmonieuse de vos projets.

A nous de cultiver cette pépinière d’esprits talentueux avec respect, pour éviter tout épuisement. En phase avec vos souhaits, au rythme de vos ressources.

C’est ce à quoi je m’attelle au quotidien dans la fonction que j’ai le privilège de revêtir depuis quelques mois, car mon rêve le plus grand, ce serait d’assister à l’éclosion d’autres Murmures. Pour offrir un hymne à la terre que nous nous devons de chérir, la terre qui, comme l’a écrit Emile ola « Seule demeure l’immortelle, la mère d’où nous sortons et où nous retournons. »

 

 

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