Madame la députée,
Nous comprenons tout à fait votre souci d’économie et nous le partageons. Cependant, le problème, dans toutes les activités de prévention, c’est de ne pas savoir exactement si le risque que l’on veut prévenir se produira et dans quelle ampleur. Nous devons donc prévoir, au risque d’en faire trop. Mieux vaut en faire trop que pas assez, car mieux vaut prévenir que guérir.
Lors de son apparition, le virus H1N1 semblait assez contagieux et dangereux, ce qui a conduit l’OMS, puis la Confédération, à prendre des mesures préventives importantes. Le canton s’est aligné sur les instances supérieures et a participé au plan national de prévention de la grippe.
Nous avons de la chance cette année : l’hiver est déjà bien avancé et l’épidémie de grippe ralentit déjà. En outre, il y a eu relativement peu d’hospitalisations et de décès.
Cependant, il est encore un peu trop tôt pour faire le bilan de cette opération. En effet, l’OMS n’a pas encore levé l’état de pandémie. On ne peut pas exclure un nouveau pic viral avant la fin de l’hiver. Un bilan définitif de l’ensemble des activités au niveau cantonal et de leurs coûts ne pourra avoir lieu qu’après la fin de la saison grippale. L’état-major de conduite de crise produira un rapport complet dès la levée de la phase pandémique.
A ce stade, je peux vous donner les quelques indications suivantes :
Nous ne pourrons vous apporter des réponses plus complètes qu’à la fin de l’opération.