Festival de danse contemporaine
Madame et Monsieur les organisateurs du festival,
Mesdames et Messieurs les danseuses et danseurs,
Mesdames et Messieurs,
Quel plaisir de me retrouver aujourd’hui à votre Festival de danse contemporaine. Je vous remercie sincèrement de votre invitation, qui me permet, si ce n’est d’esquisser quelques pas avec vous sur scène, ce serait trop ambitieux, qui me permet du moins de danser un peu avec vous, avec les mots, les phrases, avec les idées, dans une chorégraphie, certes légère mais sincère, pour vous dire toute l’admiration et le respect que j’ai pour la danse.
Je me plais à citer Henry Ellis, scientifique anglais, qui a écrit: « La danse est le plus sublime, le plus émouvant, le plus beau de tous les arts, parce qu’elle n’est pas une simple traduction ou abstraction de la vie: c’est la vie elle-même« . Oui, pour nous spectatrices et spectateurs, la danse permet de composer avec la vie, avec ce qu’elle recèle de plus beau, mais aussi de plus sombre. Les thématiques mises en scène sont aussi diverses que les couleurs des saisons. Elles sont universelles et touchent aussi bien aux grandes questions de l’actualité qu’au vécu de tout un chacun, bref, de nous toutes et tous, citoyens de ce monde.
Votre art nous donne à voir des tranches de notre histoire qui rappellent à notre mémoire des rires, des sourires, des larmes de joie.
Il nous permet aussi d’exorciser des instants du quotidien, parfois lourds, et de les faire vivre, pour mieux les accepter et les laisser ensuite s’envoler. Pour nous apporter apaisement et sérénité.
Pour vous, artistes, j’imagine que cet art est fait de rigueur, d’effort, de ténacité, parfois de souffrance, mais aussi d’explosion d’émotions lorsque le corps est en symbiose avec la musique, lorsque la perfection du mouvement rejoint le désir de plénitude de l’âme.
Ainsi donc, Festival « Neuchâtel Scène ouverte » nous offre des scènes de vie, de notre vie, dans les salles et dans les rues de la ville, apporte la danse dans la vie, dans la ville. Les artistes sont les ambassadeurs d’un art merveilleux, auquel nous ne pouvons qu’ouvrir notre coeur. Etablir un pont entre les êtres humains, c’est là un noble défi, que la danse peut relever, car elle est une forme extraordinaire d’expression. A coup sûr, tous les artistes émouvront, interpelleront, questionneront ou apporteront un instant de joie, de beauté, un sourire à la vie, au mouvement.
J’aimerais encore une fois remercier Madame Josiane Cuche et Monsieur François Nyffeler, ainsi que toute leur équipe, de nous apporter des instants de grâce avec l’organisation de ce Festival. Oui, assurément, comme le disait Diderot, « Une danse est un poème ». A Neuchâtel, le temps restera en apesanteur l’espace d’un festival pour offrir un magnifique hymne à la vie.
SG/IMS/03.07.10
