Fête de l’Ours

Fête de l’Ours

Ferme Robert, le 28 août 2011

Monsieur le président de l’Association, Mesdames et Messieurs, Chers Amis,

La traditionnelle Fête de l’Ours rappelle le combat entre David Robert et l’un des derniers ours de la région. Cet événement s’est passé en 1757 à l’époque du défrichement de la forêt jurassienne.

Aujourd’hui, ce n’est bien sûr pas la mise à mort de ce plantigrade que nous magnifions. Il s’agit plutôt de lui rendre hommage et de prendre conscience de l’équilibre fragile entre l’homme et les animaux, et plus particulièrement entre l’Homme et la Nature.

Oui, Mesdames et Messieurs, l’ours que nous fêtons aujourd’hui est une belle métaphore du rôle que nous devons jouer, nous humains, envers la nature, de la responsabilité que nous avons de préservation. Ici et maintenant. Sur la terre tout entière et demain.

Ne nous voilons pas la face : le bilan écologique de l’Homme sur la Terre n’est pas des plus glorieux. Le photographe Yann Arthus Bertrand et le journaliste Nicolas Hulot ont démontré, à leur façon certes, les dégâts commis par l’homme sur la planète bleue.

L’ours que nous fêtons aujourd’hui nous rappelle – nous invite – à agir, en tant qu’amoureux de la nature, à notre niveau. Oui, nous sommes tous citoyens de cette Terre. Nous nous devons d’en prendre soin.

Mesdames et Messieurs les membres des Amis de la ferme Robert,  je tiens à vous féliciter vivement de votre engagement pour conserver la richesse de notre patrimoine régional.

Je suis heureuse d’être parmi vous aujourd’hui en tant que présidente du Conseil d’Etat, mais aussi en tant que citoyenne.

Oui, je suis consciente que, dans notre combat pour préserver la nature, il est de notre devoir, à nous autorités politiques, de retrousser nos manches et d’empoigner bêche et râteau pour planter les graines et favoriser la maturation de projets tels que le vôtre.

En tant que citoyenne, je me soucie du monde que je veux léguer aux générations futures. Je veux leur assurer un avenir sain et une qualité de vie agréable.

Pour qu’elles portent un regard empreint de respect et de reconnaissance à l’ours qui nous réunit aujourd’hui. Et non un regard apeuré et inquiet.

Pour offrir un hymne à la Terre que nous nous devons de chérir, la Terre qui, comme l’a écrit Emile Zola, « seule demeure l’immortelle, la mère d’où nous sortons et où nous retournons »

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