Anesthésie sur le site HNE de La Chaux-de-Fonds

Monsieur le président,

Mesdames, Messieurs les députés,

Lors de sa session d’avril 2012, le Grand Conseil a validé 14 des 17 options stratégiques qui lui étaient proposées par le Conseil d’Etat. Ces options avaient notamment pour objectif de maintenir deux sites de soins aigus équilibrés, à Pourtalès et à La Chaux-de-Fonds, proposant des soins intensifs et disposant de blocs opératoires ouvert 7 jours sur 7 et 24 heures sur 24.

Le Conseil d’administration et la direction générale de l’Hôpital neuchâtelois connaissent bien sûr  ces décisions. A aucun moment, ils ne les ont remises en cause ou fait part de velléités portant à croire qu’ils ne les appliqueraient. Je m’en suis déjà assurée plusieurs fois, la dernière fois pas plus tard que la semaine passée.

Il est demandé dans le texte de l’interpellation s’il ne serait pas temps de rappeler à l’HNE que c’est le politique qui décide.

Les organes d’HNE sont au courant de la répartition des compétences prévue par la loi sur l’Etablissement hospitalier multisite et savent bien sûr que c’est le politique qui fixe les axes stratégiques d’HNE.

Le directeur général d’HNE m’a ainsi assurée qu’il n’entrait pas en matière sur les propositions contenues dans le courrier incriminé dans l’interpellation et qu’il en avait sollicité de nouvelles qui s’intègrent cette fois dans le cadre fixé par l’autorité politique et par la direction générale d’HNE.

 

Il est par ailleurs demandé dans le texte de l’interpellation s’il ne serait pas temps de rappeler leur devoir aux employés de l’HNE qui s’opposent aux choix politiques en matière hospitalière.

Il s’avère que la problématique qui est soulevée ici ne relève pas de la relation entre le politique et HNE mais d’une relation interne à HNE, dans la mesure où le texte incriminé est un document de travail interne à HNE, qui dispose d’une autonomie de gestion. Cette question doit dès lors être réglée à l’interne d’HNE.

Bien sûr, nous ne pouvons pas souscrire aux conclusions émises par ces médecins-cadres du département d’anesthésie, qui font comme si le Grand Conseil n’avait pris aucune décision en matière hospitalière, et je comprends votre inquiétude et votre volonté de voire respectées les décisions du Parlement. Cependant, il faut souligner que ce document n’a reçu aucune validation des autorités compétentes, que ce soit la direction générale d’HNE, le Conseil d’administration et encore moins le Conseil d’Etat. Ce document n’a donc pas d’existence officielle et il n’y a donc pas lieu d’en débattre dans cet hémicycle.

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