Nouvelle Loi cantonale sur les aides à la formation

Pour Le Point

25 novembre 2012

 

 

Réforme du régime des bourses d’études, des améliorations à la fois quantitatives et qualitatives

 

Le Conseil d’Etat a récemment adopté son projet de nouvelle « Loi sur les aides à la formation ». Le Grand Conseil se prononcera incessamment. Les objectifs poursuivis sont à la fois la modernisation d’un dispositif légal datant d’avant les nombreuses mutations du domaine de l’éducation, une harmonisation au niveau suisse, des améliorations quantitatives et qualitatives, ainsi qu’un meilleur ciblage des aides financières octroyées par l’Etat. Cette loi est appelée à remplacer dès juillet 2013 l’actuelle loi sur les bourses d’études et de formation.

 

Plafond des bourses revu à la hausse

 

Par ce projet, nous souhaitons donner un signal clair et positif à la jeune génération. Afin d’éviter aux jeunes Neuchâteloises et Neuchâtelois en formation de devoir solliciter l’aide sociale pour assurer leur minimum vital, nous proposons comme mesure « phare » de relever le plafond des bourses annuelles de 13’000 francs actuellement à 24’000 francs. Le Conseil d’Etat considère en effet que l’intervention des collectivités publiques par une aide à la formation est bien plus positive que par l’aide sociale. C’est d’ailleurs aussi une recommandation de la CSIAS.

 

Des aides mieux ciblées

 

Le projet proposé vise également à mieux cibler les aides octroyées et à concentrer les moyens sur les étudiants les plus démunis. Actuellement, le canton compte de nombreux boursiers, mais ils ne reçoivent qu’une aide très faible en comparaison intercantonale. Ainsi, en 2010, le montant moyen d’une bourse s’élève à 3’104 francs à Neuchâtel, alors qu’il est en moyenne suisse de 6’205 francs. Force est de constater que nous sommes dans un système dit « de l’arrosoir », qui n’est guère efficient. Il s’agit donc d’améliorer peu à peu les bourses et de nous rapprocher de la moyenne suisse.

 

Des moyens financiers supplémentaires

 

Cette importante réforme est accompagnée de moyens financiers supplémentaires. Ainsi, quelque 700’000 francs viendront s’ajouter à terme au budget alloué chaque année aux aides à la formation.

Enfin, cette réforme introduit une nouvelle méthode de calcul plus simple et plus compréhensible pour les usagers.

 

Entreprendre des études ne doit pas être une cause de pauvreté ! Encourager et faciliter l’accès aux études, promouvoir l’égalité des chances, contribuer à assurer des conditions de vie décentes durant les études, c’est ce que nous recherchons avec ce projet et c’est sûrement un investissement porteur d’avenir!

 

Gisèle Ory

 

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