Grève à l’hôpital de La Providence – Menaces de licenciements

Monsieur le président,

Mesdames et Messieurs les députés,

Par le biais d’une résolution de fin décembre 2012, les syndicats demandaient au Conseil d’Etat qu’il obtienne de la part de GSMN la garantie qu’il ne pratiquerait aucune sanction à l’égard des grévistes.

Par son courrier de réponse du 23 janvier 2013 dont il est fait mention dans la question, le Conseil d’Etat a relayé les garanties qui lui avaient été fournies par GSMN au sujet des emplois et des salaires. Dans ce cadre, GSMN s’est également engagé à ne pratiquer aucune sanction vis-à-vis des grévistes, mais un délai a été fixé au 31 janvier pour reprendre le travail. Le but n’est pas de mettre les grévistes sous pression, mais d’éviter que le conflit ne s’éternise sans qu’aucune décision ne soit prise.

Dans sa volonté d’apaiser le conflit social qui persiste depuis de nombreuses semaines et d’éviter d’envenimer encore plus celui-ci par la prise de sanctions de la part de La Providence, licites ou pas, le Conseil d’Etat a invité les grévistes à reprendre le travail dans les délais proposés. C’est en ce sens qu’il faut comprendre ce que vous qualifiez d’encouragements.

Le Conseil d’Etat ne s’est prononcé à aucun moment sur la licéité d’éventuelles sanctions. Il n’a fait que répondre aux demandes des grévistes en relayant les engagements de GSMN et proposé aux grévistes d’accepter ces garanties.

En conclusion, je rappelle une fois encore la volonté du Conseil d’Etat de trouver une issue acceptable pour l’ensemble des parties à ce conflit qui dure depuis bien trop longtemps.

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