Plan d’action pour la santé mentale

 

Santé mentale dans le canton
de Neuchâtel

 

Un Plan d’action en dix objectifs

 

Le Conseil d’Etat a adopté en avril 2009 un plan directeur de prévention et de promotion de la santé, dont l’une des priorités est l’amélioration de la santé mentale. Afin de répondre à cette priorité de santé publique, le Département de la santé et des affaires sociales, par son Service de la santé publique, a initié un processus participatif devant conduire à l’élaboration d’un plan d’action. Après plusieurs années de réflexions et  de travaux, et grâce à la collaboration de nombreux acteurs du monde politico-administratif, de professionnels et de bénévoles, issus notamment des domaines de la santé, du social, de l’éducation, de l’emploi, ce processus a abouti. Le Conseil d’Etat vient ainsi d’adopter un plan d’action en dix objectifs pour la santé mentale dans le canton de Neuchâtel.

 

La santé mentale est une priorité de santé publique. Actuellement, une personne sur quatre est confrontée à un ou plusieurs troubles psychiques ou du comportement au cours de la vie. On peut désormais diagnostiquer ces pathologies de manière aussi fiable et précise que la plupart des troubles physiques courants. Il est possible d’en prévenir certains et tous peuvent être pris en charge et traités.

 

La société et l’Etat peuvent agir sur les conditions collectives de vie et sur le développement de compétences individuelles permettant d’influencer positivement la santé mentale, ce qui justifie la conception d’un plan d’action.

 

Un plan en dix objectifs ambitieux

 

Le plan d’action du Conseil d’Etat fixe dix objectifs destinés à prévenir les troubles, améliorer la prise en charge et le traitement. De la promotion de la santé à la réinsertion sociale, en passant par l’accès et la qualité des soins, le tableau brossé donne une ligne directrice commune et cohérente à l’ensemble des acteurs concernés. Il permet de ce fait une coordination des activités.

 

Les deux premiers objectifs confirment l’engagement de l’Etat en faveur de la promotion de la santé mentale et instituent la commission de psychiatrie et de santé mentale.

 

Suivent sept objectifs, visant à intégrer la santé mentale

–        dans les politiques existantes de promotion de la santé ou sociales,

–        dans l’accès aux soins,

–        dans la réinsertion sociale et professionnelle.

 

Puis des actions de formation, de sensibilisation du public et de soutien à divers groupes de professionnels (santé, enseignement) ou à des groupes d’entraide.

 

Enfin, le dernier objectif prévoit la surveillance et l’évaluation des activités en lien  avec le plan d’action en santé mentale.

 

 

Un exemple du terrain

 

Reconnue d’utilité publique, l’ANAAP est une structure ouverte qui constitue une passerelle entre les lieux de soins et la communauté. Elle est un exemple du partenariat que l’Etat veut instituer dans le cadre de ce plan d’action. Sa mission s’inscrit dans le champ de la psychiatrie sociale. Elle offre accueil, accompagnement et soutien aux personnes atteintes dans leur santé psychique ainsi qu’à leur famille et leurs proches.

Les entretiens individuels, les groupes d’entraide et la participation à la vie collective constituent le terreau où s’élaborent des projets individuels et associatifs. La philosophie de l’ANAAP est basée sur des principes d’autodétermination, de solidarité et de responsabilité citoyenne. Pour mener à bien l’ensemble de ses activités, les professionnels,  psychologues et travailleurs sociaux et les bénévoles membres de l’ANAAP y travaillent dans un esprit de partenariat pour promouvoir l’intégration et la participation des personnes concernées.

 

 

Pour de plus amples renseignements:

Gisèle Ory, conseillère d’Etat, cheffe du DSAS, tél. 032 889 61 00.

Claude-François Robert, médecin cantonal au Service de la santé publique,
tél. 032 889 62 00.

 

 

Neuchâtel, le 7 mai 2013

 

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