L’article 64a de la LAMal est en vigueur depuis une année. Il permet de suspendre le remboursement des factures des patients qui ne paient pas leurs primes. L’expérience montre qu’il est inapplicable et que ses effets sont dramatiques.
Il serait certainement fort intéressant d’avoir un peu plus de transparence en amont aussi, sachant que les médicaments sont en Suisse souvent plus chers qu’à l’étranger et que les entreprises pharmaceutiques dégagent des bénéfices record.
Le nombre de cabinets de médecins généralistes est stable, voire même diminue. En outre, d’après une enquête réalisée auprès des assistants de dernière année, 10% seulement se destinent à la médecine généraliste.
La pauvreté est un phénomène qui va en s’aggravant depuis quelques années dans notre pays. Les services d’action sociale assistent quelque 300’000 personnes en difficultés.
Le système suisse des bourses est insuffisant et cela a des conséquences sur la formation et sur l’économie.